Enfant de la balle préfectorale, il déménage de ville en ville durant son enfance et son adolescence. Après une scolarité qu’il qualifie de chaotique il entame des études d’histoire générale, domaine qu’il ne quittera jamais vraiment. S’en suivent des années de formation en dessin académique, dessin animé, illustration puis l’Ecole des Beaux-arts à St-Étienne. Parallèlement il suit les cours du soir de la Comédie de St-Étienne et débute diverses collaborations avec comédiens et metteurs en scène.
Il intervient sur les deux premières saisons de la programmation Backstage de la Comédie de St-Etienne comme plasticien et responsable de l’accueil. À ce titre il fait la rencontre des metteurs en scène aux côtés desquels il se sensibilise aux notions de justesse, de durée et d’honnêteté : Cédric Veschambre (Cie Le Souffleur de verre), Éric Massé (Cie des Lumas), Béatrice Bompas (Cie La commune), Patrick Reynard (L’Eskabo),…
Il refuse de passer le diplôme des Beaux-Arts et étudie le piano avec Julien Blondel, et la gravure avec le japonais Shichio Minato – lequel lui transmettra son amour du papier, du gaufrage et la nécessité de la rigueur des étapes.
Dés lors, Thomas Collet expérimente le rythme et la narration avec la vidéo, le travail collectif par la musique électro-acoustique et la guitare basse. Il élargit le champ de ses médiums en abordant la photographie, la mise en scène, la performance et l’interprétation théâtrale. Il collabore avec le photographe Jean Antoine Raveyre, Roulotte Tango, Stéphane Raveyre, le collectif +/-.
Il ne quittera jamais la pratique de la peinture et abordera toute chose comme il la ferait avec celle-ci. Et toute chose abordée nourrira sa manière de peindre.
Il enseigne la perspective à des designers d’espace, et l’infographie en BTS de communication visuelle. Il travaille sur des productions personnelles et collectives. Il signe récemment la mise en scène de la performance Centre 3, représentée au Centre culturel de L’Horme.